La main

La main est la partie terminale du membre supérieur. Anatomiquement, elle se compose des métacarpiens et des phalanges.

La main présente plusieurs particularités importantes .Le pouce est opposable. Elle est très mobile avec une très grande variété de mouvement, tant en force qu'en finesse. Elle est dotée d'un très grand nombre de récepteurs cutanés, ce qui lui confère une sensibilité remarquable (sensible à tel point qu'elle peut amoindrir le déficit visuel d'un mal voyant). Et enfin, c'est un organe de communication.

D'un point de vue articulaire la main présente une suite d'articulations très mobiles dont la stabilité est dues aux capsules et ligaments de chaque partie articulaire.  Ces articulations sont traversées par un ensemble de tendons courts en provenance de la main et de tendons longs provenant de l'avant bras. C'est cet ensemble musculaire qui assure la grande et complexe mobilité de la main, lui permettant de réaliser des mouvements riches et variés.

Par son ensemble articulo-ligamento-musculaire très complexe et sa grande utilisation dans les divers activités humaines (sport, travail) le complexe de la main est très exposé aux traumatismes et aux rhumatismes. Entorse des doigts, luxations, fracture, écrasement, rupture tendineuse, coupures plus ou moins profondes, arthrose, inflammations articulaires et tendinopathies sont les affections pouvant se rapporter à la main ainsi qu'aux doigts. 

Chacun d'entre eux peut amener un manque de mobilité et par voie de conséquence une gêne très importante.

Dans le sport, la main revêt une importance considérable. D'un sport à un autre, son utilisation peut être parfaitement opposée, le kinésithérapeute oriente donc son traitement dans ce contexte bien précis, c'est a dire de manière adaptée à l'utilisation de la main par le patient. La rééducation , qu'elle soit dans le cadre sportif, professionnel ou plus simplement adaptée aux activités quotidiennes, se doit d'être très précise et surtout individualisée, car il n'existe pas deux mains identiques.

Le kinésithérapeute recherche dans un premier temps l'ensemble des facteurs limitant la mobilité. Et ce que ces facteurs soient d'ordre circulatoire (œdème, inflammation, cicatrice), articulaire ou musculaire (déséquilibre entre les différents muscles  travaillant au fonctionnement de la main).

Le bilan en kinésithérapie joue ici tout son rôle compte tenu de la richesse des troubles pouvant s'abattre sur la main et sur la qualité de la réponse devant lui être apportée.

Mais surtout l'abord de la main se doit d'être fonctionnel, c'est à dire tourné vers la récupération ou l'amélioration d'un geste, qu'il soit professionnel, quotidien ou sportif. 

C'est la complexité de la main et de ses mouvements qui impose une rééducation par un professionnel spécialisé.